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Activités agricoles

 

L’agriculture comme dans tous les territoires ruraux est l’activité économique qui entretient l’espace. C’est la première activité en chiffre d’affaires et c’est la catégorie socio-professionnelle qui occupe le plus grand nombre d’emplois au sein de l’espace inter-communal.


La quasi-totalité des surfaces agricoles est occupée par des prairies naturelles. Les pratiques agricoles sont extensives et respectueuses de l’environnement. Ces prairies sont destinées à fournir l’alimentation fourragère des animaux d’élevage.


Il s’agit presque exclusivement de bovins de race limousine.
Les veaux issus de ces troupeaux sont destinés à produire deux types de viande:

  • Le veau de lait fermier: ces animaux sont abattus à un âge compris entre 4 et 5 mois . Leur poids vif est d’environ 200 à 250 kg. Leur alimentation est exclusivement lactée.Le consommateur les retrouve dans les étales des boucheries de haute qualité dans la catégorie des viandes blanches.Ce mode d’élevage est exigeant en main d’œuvre.
  • Le veau broutard: c'est un veau qui accompagne sa mère au pâturage. Son alimentation les premières semaines est le lait maternel puis l’herbe, le foin et des compléments en céréales. Une majorité de ces animaux est exportée vers d’autres pays de l’union européenne , principalement l’Italie. Ils sont sevrés en moyenne à 8 mois. Leur poids est compris entre 300 et 400kg. Ils sont alors engraissés avant d’être abattus à des âges variables selon que ce sont des génisses ou des taurillons , et selon la demande du marché. Le consommateur les retrouve dans la catégorie de la viande rouge, « jeune bovin ».
  • Les vaches mères, lorsqu’elles sont réformées du cheptel reproducteur , après avoir été engraissées avec des aliments issus de céréales et des fourrages produits sur place, sont destinées à la boucherie. Le consommateur les retrouve évidemment en viande rouge, dans la catégorie du bœuf. De nombreux labels encadrent cet élevage de haute qualité qui respecte le bien-être animal.
  • Sur la commune de Ménoire se trouve aussi quelques chevaux . Une majorité d’entre eux sont des chevaux de trait à l’allure majestueuse. Ces animaux incarnent une longue tradition de relation avec l’homme à travers laquelle le cheval offrait sa force pour la traction.

L’élevage de moutons qui occupait l’espace de landes et bruyères depuis les origines des temps a fini par disparaître de la commune de ménoire avec le 20eme siecle. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, chaque ferme possédait son troupeau de moutons de taille très variable. Là aussi, c’était des brebis de race limousine.

En marge de ces espèces dominantes , une initiative à caractère culturel a permis l’arrivée de deux ânesses d’une race en voie de disparition , l’ « âne du bourbonnais ». Elles sont destinées à redonner vie à un corps de ferme qui était en léthargie depuis une trentaine d’années.

Les exploitations agricoles, pour une partie d’entre elles, cultivent quelques parcelles de céréales ou de maïs , destinées à la consommation animale. Ces surfaces restent marginales comparativement aux prairies.

Sur Ménoire , ils existent deux producteurs maraîchers qui commercialisent leur production en circuits courts, répondant à un modèle d’agriculture . biologique .

L’un des deux affiche une expérience de plus de cinq ans, tandis-que l’autre est dans la phase de mise en place. Nous les retrouverons dans notre rubrique de la « vie économique ».